Pont-à-Mousson, 1635 les Ombres de la Guerre de 30 ans

 

L'aube se levait à peine sur Pont-à-Mousson ce matin d'automne, mais déjà une odeur de fumée traînait dans les ruelles pavées. La Moselle, d'ordinaire si paisible, charriait des débris de barriques et des lambeaux d'étoffes. Depuis que les armées étrangères sillonnaient la Lorraine, la vieille cité universitaire ne connaissait plus la paix.

Carte des possessions territoriales des Habsbourg (en vert), à l'abdication de Charles Quint en 1555. © Cambridge University Press

Dans sa maison près de l'église Saint-Martin, le vieux libraire Étienne serrait contre lui ses précieux volumes. Les cris des soldats résonnaient au loin. "Encore des Impériaux ou des Français ?" se demanda-t-il avec amertume. Depuis que le duc Charles IV avait pris parti contre le roi Louis XIII, leur duché n'était plus qu'un champ de bataille.


À l'université, le père jésuite Ambroise regardait avec désespoir la cour déserte. Où étaient passés les étudiants qui, cinq ans plus tôt, débattaient encore de théologie et de philosophie ? Les uns étaient morts dans les combats, les autres avaient fui vers des contrées plus sûres. Les murs de pierre gardaient les stigmates du dernier siège - des impacts de boulets, des traces de sang séché.


Dans les faubourgs, la misère s'étalait sans pudeur. Des femmes en haillons fouillaient les décombres à la recherche d'un quignon de pain. Le petit Jean, dix ans à peine, se souvenait du temps où son père, tanneur de son état, lui parlait de la prospérité de la ville. Maintenant, son atelier n'était plus que cendres, et son père gisait dans la fosse commune, emporté par la fièvre.Le tocsin sonna soudain à toute volée.

Des cavaliers approchaient par la route de Metz. "Les Suédois !" hurla une voix. Dans un vacarme de fer et de cris, la panique s'empara des survivants. Certains couraient vers les caves, d'autres vers les remparts en ruine. Étienne serra plus fort ses livres, ces fragiles témoins d'un monde qui peut-être ne reviendrait jamais.

La guerre de Trente Ans n'était pas pour Pont-à-Mousson une simple histoire de batailles lointaines. Elle était là, dans chaque maison pillée, dans chaque famille décimée, dans ces rues où rôdaient désormais la faim et la maladie. Le grand siècle de la Renaissance lorraine s'achevait dans le sang et les larmes.

Au crépuscule, quand les derniers cris se furent tus, une pluie fine se mit à tomber sur la ville martyre. Quelque part, un enfant pleurait. La guerre avait encore gagné une journée.

Le Royaume des Déchets Oubliés

 Le Fléau du Breuil 

Dans le quartier du Breuil, un royaume de béton et de verre, une malédiction silencieuse s’était abattue sur les habitants. Devant les points d’apports volontaires, ces sanctuaires modernes censés contenir les déchets du quotidien, une invasion rampante avait lieu.

Le souterrain de Mousson légende ou réalité ?

Nous sommes au 17e siècle en Lorraine, dans un petit village pittoresque nommé Mousson.

Le fantôme de Mousson

Certains murmureront que ce n'est qu'une histoire destinée à effrayer les enfants, une légende urbaine parmi tant d'autres, dépourvue de toute réalité. Mais où commence le réel, et où s'achève-t-il ? Les frontières entre le tangible et l'imaginaire sont souvent floues, comme les brumes qui enveloppent les vieux châteaux au crépuscule.

Le vendeur de mensonge et agresseur sexuel

 Dans les méandres mystérieux du bassin mussipontain, un homme d'une soixantaine d'années, au visage marqué par le temps et les secrets, errait tel un spectre dans le village de Maidière, se faisant passer pour un humble vendeur de calendriers.

La place Thiers, la caisse d'épargne

Jusqu'au milieu du 19e siècle, la place Thiers n'était qu'un vaste terre-plein en dehors des murs de la ville.

Création de l'Université 2e partie

 À cette époque marquée par les troubles causés par les guerres, les épidémies et un relâchement général des mœurs, le protestantisme posait un problème sérieux. Les catholiques de Metz, constatant que ni la force ni la persuasion n'avaient pu empêcher les protestants de croître en nombre et de gagner le droit de pratiquer leur culte librement, saisirent l'opportunité du passage de François II à Reims en 1559 pour lui demander la permission de fonder un collège à Metz. Ce projet devait évidemment être financé par les communautés ecclésiastiques, les abbayes et la municipalité.

Création de l'université 1er partie

 Alors que je me livrais à des recherches sur la chasse aux sorcières à Pont-à-Mousson au XVIe siècle, mon attention fut attirée par un ouvrage fort érudit que j'ai découvert par hasard dans les archives gratuites de la Bibliothèque nationale de France. Cet ouvrage, rédigé par l'Abbé Eugène Martin, explore en profondeur l'histoire de l'Université de Pont-à-Mousson. L'auteur, dont on peut consulter la biographie sur le site dédié, s'attache principalement à éclairer les raisons impérieuses qui motivèrent la fondation de cette université précisément à Pont-à-Mousson, les circonstances de sa création, ainsi que les divers acteurs qui intervinrent pour en assurer l'établissement dans cette ville, plutôt qu'ailleurs.

À la lecture des vingt-quatre premières pages de ce document historique, je dois avouer avoir été frappé par les motifs invoqués que par les moyens employés pour cette entreprise. L'université semble avoir été conçue dans la douleur, tant furent nombreuses les réticences et oppositions qui se dressèrent contre sa création, y compris de la part du pape de l'époque. Pont-à-Mousson, prétendument mal famée et obscure, à l'instar de nombreuses autres villes du duché de Lorraine en raison du manque d'ordre qui y régnait, semblait peu propice à l'établissement d'une telle institution.

Petite chronique du Moyen-Age

 En l’an de grâce 1347, à Pont-à-Mousson, une ville pittoresque nichée entre les collines verdoyantes de la Lorraine et baignée par les eaux tranquilles de la Moselle, deux jeunes étudiants, Lambert et Géraud, se trouvaient à l’aube de leur destinée. Lambert, fils de forgeron au regard perçant et au cœur ardent, avait grandi dans la ville, aidant son père dans l’atelier familial situé près des remparts. Géraud, quant à lui, était le fils de marchands d’épices établis à Pont-à-Mousson depuis plusieurs générations, une famille aisée et respectée.

La fermeture de l'entreprise Dohm

Il y avait sur Pont-à-Mousson, une entreprise qu'on ne pouvait pas louper lorsqu'on se promené dans Pont-à-Mousson. Au 93 de la rue du 26ème Bcp, ce trouvé la marbrerie Dohm crée en 1926 devenu en 1930 la SA Marbrerie de France. J'ai retrouvé pour vous un article gardé précieusement dans mes archives personnelles dont je vous propose de lire. Il est daté du 04/08/1992.

La nouvelle Rue Saint-Laurent

Je suis un peu en retard pour écrire sur le sujet, mais je tenais à faire cette petite chronique pour marquer le coup. La rue était usée depuis des années, fatiguée par le passage des piétons et des voitures depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Elle avait besoin d'un relookage, d'une mise aux normes techniques et d'un embellissement n'en doutons pas. Des travaux de cette envergure sont toujours un peu ennuyant pour les riverains qui râlent (mais c'est très Français.) et les commerces qui eux aussi ne sont pas en reste pour souligner qu'ils sont ennuyés pour leur chiffre d'affaires, mais finalement au bout du compte, ça en vaut le coup. Plus cette ville sera rajeunie, mieux cela sera et profitera à tous sans en perdre son côté historique bien sûr.

La famille LEQUY

La famille LEQUY est une grande famille qui a marqué l’histoire de Pont-à-Mousson. Cette entreprise Installée depuis plus de cent ans dans cette ville, elle a exercé le métier de marchand de fer et a contribué au développement économique et social de la région. Par la suite, l'entreprise s'est diversifiée en s'installant Place Duroc. De nombreux Mussipontains ont été ses clients ou ont entendu parler de ses activités. Voici une brève histoire de cette famille.

Le duel sanglant de 1624 à Pont-à-Mousson

Il s'appelait Conseil, et l'histoire semble avoir oublié son prénom. En 1624, dans la rue du Four à Pont-à-Mousson, il perdit la vie lors d'un duel qui l'opposa à celui qui deviendrait plus tard le maréchal Fabert.

Les Trois Tours Perdues de Pont-à-Mousson : Une Légende Redécouverte

Le Moyen Âge à Pont-à-Mousson fut prospère et riche en savoir divers. La ville était entourée de muraille et de tours. Il y avait aussi des portes qui servaient d'entrée et sortie dans et hors de la ville. Cela permettait à cette époque si troublée par les conflits de protéger les habitants des invasions.

Trois squelettes retrouvés place saint Antoine

Nous étions le 1er novembre 2023 lorsqu'une découverte imprévue fut faite lors de travaux réalisés sur la place st-Antoine pour le nouveau réseau de chauffage de la ville de Pont-à-Mousson.

Les jardins botanique de Pont-à-Mousson

L'histoire des jardins botaniques est étroitement liée à la médecine. Pendant des siècles, ils ont été une source essentielle de traitements pour les malades. Ainsi, la maîtrise de la botanique était indispensable pour les étudiants en médecine, et leur pratique dans ces jardins faisait partie intégrante de leur formation. Les apothicaires y recevaient également leur formation. Le jardin botanique de Nancy a vu le jour sous Stanislas, en même temps que le Collège royal des médecins de Nancy au XVIIIe siècle. À Pont-à-Mousson, cette création est plus ancienne, remontant à la fondation de la Faculté de médecine à la fin du XVIe siècle.

Une patrouille de police attaquée à Pont-à-Mousson

Même à Pont-à-Mousson, aujourd'hui on peut rencontrer des situations comme dans les mégalopoles du type Marseille ou Paris ou Lyon. Des fusillades, des règlements de compte entre bandes rivales... Aujourd'hui c'était un tir dirigé vers les forces de l'ordre. La délinquance augmente avec les années et la question et doit-on installer des compagnies de gendarmes mobiles dans des villes comme Pont-à-Mousson afin d'y faire régner la paix et la sécurité ?

L'inauguration de la Fontaine Place Duroc

L'article de journaux de l'Est Républicain que j'ai trouvé sur internet date du Dimanche 27 septembre 1931. Il parle de l'inauguration de notre fontaine qui remplace une autre fontaine et surtout un kiosque qui fut détruit à l'aube du XXème siècle car il n'était pas apprécié par une majorité d'habitants.

Mort de Nahël à Nanterre : une nuit avec incendie et vitres brisées à Pont-à-Mousson

Pont-à-Mousson : 30 juin 2023

La mort du jeune Nahël, à entrainer dans son sillage, une colère, une insurrection dans toutes la France et 40 milles policiers et gendarmes sont mobilisés dans toutes les villes dans lesquels il y a eu du pillage et de la casse gratuite et qui, n'a plus de sens du tout avec les faits qui se sont produits. Pont-à-Mousson n'y a pas échappé malheureusement, même à moindre mesure par rapport à certaine autre ville, les pauvres commerçants, on subit les dégradations et pillage de la nuit comme le montre l'Est Républicain.

Un nouveau parc, place Jean Strohmann à la place de l'ancienne S.U.T.E

Cela faisait des décennies que le site était sans finalité, des projets ont fusé et dans la tête des riverains et dans celle des équipes municipales et après 27 ans durant lesquelles, les batailles ont eu lieu, juridique et politiques que, finalement, l'idée de moins bétonné le centre-ville a finalement eut raison de certaines personnes de la municipalité qui n'est pas en reste dans ce domaine, car souvenez-vous que ce coin devait devenir, une cantine et une cour pour le collège. Puis l'équipe de Monsieur Lemoine voulait construire des logements sur ce terrain. Peut-être, est-ce le fait de la mode de ces villes qui veulent entrer dans la mode de l'écologie pour être dans le chemin des bons élèves. Peut-être que, finalement, la raison est passée par là aussi. Concilier les deux, béton et nature, afin de faire de la transition écologique leur marotte, leur baton de pèlerin et finir leur mandat sur une bonne nouvelle pour les générations futures !