Je ne suis pas historien, mais un Musipontain passionné qui, ayant dû quitter sa ville natale pour le travail, entretien avec elle un lien indéfectible. Ce blog est né de cet attachement et rassemble des faits historiques, des photos d'époque et des anecdotes glanés au fil de longues recherches et dans mes archives personnelles. Bien que je ne vive plus sur place, je reste informé via L'Est Républicain et la page Facebook "Tu es de Pont-à-Mousson si...". Si vous êtes le propriétaire légitime d'une photo que j'utilise, contactez-moi et j'y apposerai votre nom ou la retirerai. Tenir ce blog est un loisir chronophage mais passionnant. Si vous l'appréciez, n'hésitez pas à le partager pour faire rayonner Pont-à-Mousson et son histoire, notamment celle de son université, transférée à Nancy il y a des siècles. Si vous avez des documents ou des anecdotes à partager, vous êtes les bienvenus pour contribuer. Vous pouvez me contacter à cette adresse : pont.a.mousson@outlook.fr. Merci d'être passé et à bientôt.

vendredi 05 2024

La famille LEQUY

La famille LEQUY est une grande famille qui a marqué l’histoire de Pont-à-Mousson. Cette entreprise Installée depuis plus de cent ans dans cette ville, elle a exercé le métier de marchand de fer et a contribué au développement économique et social de la région. Par la suite, l'entreprise s'est diversifiée en s'installant Place Duroc. De nombreux Mussipontains ont été ses clients ou ont entendu parler de ses activités. Voici une brève histoire de cette famille.

La famille LEQUY

La famille LEQUY

La famille LEQUY

La famille LEQUY

 Euvezin berceau de la famille LEQUY
  


Jean-François était un homme d'affaires ambitieux et passionné né en 1814. Il avait quitté son village natal d'Euvezin pour se lancer dans le commerce du fer, un métier lucratif à l'époque. Il avait épousé, en 1840, une belle et douce jeune femme de Beaumont, avec qui il avait fondé une famille. Ensemble, ils avaient décidé de s'installer à Pont-à-Mousson, une ville plus prospère et dynamique, où ils avaient ouvert leur magasin de fer au 30 rue Victor Hugo, anciennement rue Notre-Dame.

La famille s’agrandit et un fils naquit en 1841. Il grandit rapidement dans le bonheur d’un foyer aimant et travailleur. Eugène avait hérité du sens des affaires et du goût du fer de son père. Il avait repris le magasin familial après la mort de Jean-François en 1895, et l'avait fait prospérer. Il était respecté et apprécié de ses clients et de ses fournisseurs. Il avait épousé une femme charmante et intelligente, avec qui il avait eu un fils, Camille, en 1868. Eugène travaillait beaucoup afin de faire prospérer l'entreprise familiale qu'il allait transmettre à son fils suite à son décès en 1904.

Camille était le digne successeur de son père et de son grand-père. Il avait modernisé le magasin de fer et l'avait déménagé sur la place Duroc, le cœur de la ville. Il était connu pour sa générosité et sa gentillesse. Il avait rencontré Marguerite, la fille d'une autre grande famille Mussipontaine, les Maguin. Ils étaient tombés amoureux et s'étaient mariés. Ils avaient formé un couple heureux et uni, qui avait perpétué la tradition familiale du commerce du fer.

C’est avec nostalgie que je me souviens du grand magasin d’outillage LEQUY du centre-ville, où l’on trouvait de tout : enclumes, marteaux, clous, vis ou encore ferblanterie et mille autres choses encore ! Les employés, très compétents, nous conseillaient et nous aidaient à trouver ce que nous étions venus chercher. Aujourd'hui, on a plus ça dans nos centres-villes et je dois dire que cela manque beaucoup ou c'est moi qui suis trop nostalgique aussi.

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