Au moyen-age, des épidémies traversèrent l’Europe et Pont-à-Mousson n'y fut pas épargné. La ville et surtout ses habitants furent frappés par un mal qui venait des enfers car celui-ci, se faisait sentir comme un feu ardent dans le corps.
Les symptômes de cet étrange mal comprenaient des convulsions, des hallucinations et d'atroces sensations de brûlure dans les membres. Surnommé feu sacré (en latin à l'époque se disait : ignis sacer), l'affliction noircissait les membres jusqu'à ce qu'ils tombent au niveau des articulations.
Un historien raconte dans son livre sur Pont-à-Mousson daté de 1893 que le mal de Saint-Antoine c'est abattu sur la commune en 1198, que c'était une véritable épidémie et que ce feu des enfers fis de nombreuses victimes. C'est alors que Bertram qui était évêque de Metz fit fondé une commanderie d'Antonistes dans la partie de la ville côté Saint-Martin. La ville ne portait pas, encore a cette époque, le nom de Pont-à-Mousson et la maison des Antonistes se nommée donc Commanderie générale de Liège et de Lorraine. Cette établissement servait uniquement à sauver les malades qui furent touchés par le feu sacré qui a l'époque était considéré par l'église comme une punition divine. A l'époque, cette partie de la ville était rattachée au diocèse de Metz. C'est, seulement en 1354, quand la ville fut érigé en Marquisat sous le règne de Charles de Luxembourg qu'elle fut nommée sous le nom de : Commanderie de Pont-à-Mousson ou de Liège.
376 ans passèrent, nous étions en 1574. C'est a cette époque que le cardinale de Lorraine céda au Jésuite la maison de St-Antoine tenue par les Antonistes. Ces derniers durent se retirer précipitamment de leur demeure hospitalière et durent s’installer dans une autre maison qui se situé sur la rive gauche de la moselle, se situant sur la petit place.
Mais revenons à nos malades qui, avaient cette satanée maladie. Afin de comprendre ce qu'est cette maladie grave de l'époque et qu'on ne retrouve plus dans nos époques moderne, je vais vous expliquer simplement d'où venait ce mal divin de saint Antoine.
Les scientifiques du 18 et 19ème siècle ont finalement compris que cette maladie était causé par la consommation de céréales infectées par un champignon. Les plantes infectées se paraient de petits corps oblongs et vénéneux appelés ergots, qui ont donné à la maladie son nom moderne : l'ergotisme.
Ergot du seigle |
Lorsqu'il est ingéré, l'ergot produit des substances toxiques qui coupent l'apport en sang aux extrémités du corps. Les membres commencent alors à gangréner .
Cette borne matérialisait la présence des Antonistes.
Elle porte la date de 1741 et y sont gravés la croix de Lorraine et le ォ Tau サ grec des Antonistes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire