Je ne suis pas historien, mais un Musipontain passionné qui, ayant dû quitter sa ville natale pour le travail, entretien avec elle un lien indéfectible. Ce blog est né de cet attachement et rassemble des faits historiques, des photos d'époque et des anecdotes glanés au fil de longues recherches et dans mes archives personnelles. Bien que je ne vive plus sur place, je reste informé via L'Est Républicain et la page Facebook "Tu es de Pont-à-Mousson si...". Si vous êtes le propriétaire légitime d'une photo que j'utilise, contactez-moi et j'y apposerai votre nom ou la retirerai. Tenir ce blog est un loisir chronophage mais passionnant. Si vous l'appréciez, n'hésitez pas à le partager pour faire rayonner Pont-à-Mousson et son histoire, notamment celle de son université, transférée à Nancy il y a des siècles. Si vous avez des documents ou des anecdotes à partager, vous êtes les bienvenus pour contribuer. Vous pouvez me contacter à cette adresse : pont.a.mousson@outlook.fr. Merci d'être passé et à bientôt.

mercredi 15 1984

Les sabots de Pont-à-Mousson

Article paru dans l'Est Républicain du 27 juin 2021

Acheter des sabots fabriqués et vendus à quelques mètres de son domicile, c’était possible à la fin du XIXe siècle. Tout commence en 1856, quand Louis Faucheur ouvre une saboterie, au 12 rue des Pénitents.
Au fils des années, l’atelier se transforme en cordonnerie. En 1880, le fils de Louis Faucheur développe la saboterie avec trois ouvriers. Dans son ouvrage « Pont-à-Mousson, Gens et Traditions 1850-1950 », Pierre Lallemand explique que l’entreprise se diversifie. « On est passé ensuite du sabot à l’espadrille et autre protège pied. »

Tout est pensé, cousu, cloué et vendu dans un rayon de moins de 2 km. Les paires sont fabriquées dans une usine de chaussures, chemin de la Corderie. Elles sont ensuite vendues dans une boutique, place Duroc. La fabrique de chaussures Mauroy va se transmettre de main en main sur six générations. L’usine de sabots fermera ses portes en 1955.







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