Acheter des sabots fabriqués et vendus à quelques mètres de son domicile, c’était possible à la fin du XIXe siècle. Tout commence en 1856, quand Louis Faucheur ouvre une saboterie, au 12 rue des Pénitents.
Au fils des années, l’atelier se transforme en cordonnerie. En 1880, le fils de Louis Faucheur développe la saboterie avec trois ouvriers. Dans son ouvrage « Pont-à-Mousson, Gens et Traditions 1850-1950 », Pierre Lallemand explique que l’entreprise se diversifie. « On est passé ensuite du sabot à l’espadrille et autre protège pied. »
Tout est pensé, cousu, cloué et vendu dans un rayon de moins de 2 km. Les paires sont fabriquées dans une usine de chaussures, chemin de la Corderie. Elles sont ensuite vendues dans une boutique, place Duroc. La fabrique de chaussures Mauroy va se transmettre de main en main sur six générations. L’usine de sabots fermera ses portes en 1955.
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