samedi 15 1996

Agression de Marie-Marguerite Grandgirard

C'est l'histoire sordide de l'agression d'une vieille femme qui s'appelait Marie-Marguerite Grandgirard et qui était très connu sur Pont-à-Mousson. La vieille femme, aveugle et quasiment sourde, était très courageuse et vivait dans un appartement miteux, rue du 26 ème Bcp à Pont-à-Mousson. Je vais vous retracer son agression en juin 1996, il y a de cela 26 ans maintenant.




Bousculée sur le pas de sa porte et baillonnée pour l'empêcher de crier, Marie-Marguerite Grandgirard, une presque centenaire aveugle a été agressée par deux femmes à Pont-à-Mousson. Mais devant la resistance de l'alerte dame, elles ont préféré prendre la fuite.

La vie ne l'avait pas gâté et à 99 ans Marie-Marguerite gardait son caractère bien trempé, au contraire. Alors qu'elle se faisait agresser, l'alerte dame à réussi à faire fuir ses agresseurs qui avaient forcés sa porte, au 16bis rue du 26ème Bcp à Pont-à-Mousson.

Comme à son habitude Marie-Marguerite, dès que les beaux jours arrivaient, paraissait sur son palier. Elle y installer sa chaise en paille et profitait des beaux jours et attendait le promeneur, le passant, le piéton afin de briser la solitude et discuter avec celui qui voulait bien lui prêter l'oreille car, Marie- Marguerite était bavarde !

Assise sur sa chaise la vieille dame, n'hésitez pas à discuter avec tout le monde car elle était très appréciée par son voisinage et toutes la rue la connaissait. Je me souviens d'elle comme si c'était hier, lorsque j'habitais la rue, elle venait taper au carreau de mon appartement qui se situer au rdc près de l'imprimerie (qui n'existe plus aujourd'hui) et nous discutions un long moment des choses de la vie et elle me raconter combien sa vie fut difficile jadis. Certain l'appeler "Mémère" moi, très respectueux, je lui disais "Madame". Quand j'étais petit, nous avions un jardin ouvrier près de l'Île d'Esh, le siens était le premier et le plus grand de tous (aujourd'hui ces jardins sont devenus lotissement). On la voyait gratter à la binette et retourner la terre avec sa bêche comme une femme de 40 ans alors qu'elle en avait déjà 80... Elle aimait cultiver son jardin et discuter avec mon père qui passé avec nous pour échanger sur ses cultures. Je l'ai toujours connu aveugle et aussi dure de l'oreille, il fallait parler fort...

L'ancien jardin de Marie-Marguerite. Avant, c'était un chemin de terre il n'y avait pas de rue


Donc, Marie-Marguerite en ce mercredi après-midi d'été? finis une conversation avec son voisin le plus proche. Celui-ci la quitte pour aller travailler alors Marie-Marguerite rentre chez elle. Là deux femmes sont entrées en lui emboitant le pas, une grosse femme et une petite habillée en noir dira Marie-Marguerite en parlant des personnes qui venaient littéralement de la pousser chez elle.

L'une d'elle lui dit qu'elle vient voir une copine et Marie-Marguerite de répondre avec aplomb qu'elle ne l'est connait pas. L'insistance des intruses exaspère la vieille dame. L'une d'elle lui demandant un crayon, Marie-Marguerite n'obtempère pas et leur répond que si elles ne quittent pas son logement, elle appelle la police.

L'une des indésirables se précipitent pour fermer la porte en la claquant et l'autre, se saisie d'un chiffon trouvé sur place pour l'insérer dans la bouche de la vieille dame afin qu'elle ne soit pas entendue du voisinage. Vraisemblablement les deux individus n'étaient pas là pour discuter mais c'était sans compter sur l'énergie de Marie-Marguerite qui attrape le chignon de son agresseuse et lui tire fort pour se défendre. Celle-ci se met à crier de douleur et ne réussit pas à faire taire la vieille dame qui se mit à crier à pleine voix en appelant "au secours !"

Voyant que la vieille dame se débâtée de toute ses forces et qu'elle hurler, les deux agresseuses sont parties en courant. Elle s'engouffra rapidement dans une vieille opel ascona blanche, aux plaques immatriculées en Allemagne, c'est ainsi qu'un voisin décrira le véhicule et les deux autres individus qui attendait non loin de là dans le véhicule dont un homme.

Cette femme courageuse avait déjà subi deux aggressions après le décès de son époux, agressions du même genre mais c'était sans compter le grand courage de la vieille dame qui ne s'ait jamais laisser détrousser sans combattre. Elle installa en 1927 à Pont-à-Mousson et aujourd'hui notre bonne Marie-Marguerite n'est plus parmi nous.

L'ancienne demeure de Marie-Marguerite - à la place du garage il y avait une fenêtre.
C'est les voisins de la maison de droite qui ont racheté le bâtiment pour faire une extension

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